Toutcommence en Sicile, le jour où Tonio, le fils de Léonce, roi des ours, est enlevé par des chasseurs Profitant de la rigueur d'un hiver qui menace son peuple de famine, le roi Léonce décide de partir à la recherche de Tonio et d'envahir la plaine où habitent les hommes. Avec l'aide de son armée et d'un magicien, il finit par retrouver Tonio et prend la tête du pays.
Découvrezla bande-annonce de La fameuse invasion des ours en Sicile, au cinéma le 9 octobre Samedi 31 août 2019 à 9:05 - Par Laurent Coviaux , France Bleu
Labande-annonce du jour : «La Fameuse invasion des ours en Sicile» de Lorenzo Mattotti. Sortie le 9 octobre 2019. Sortie le 9 octobre 2019. Aller au contenu principal
CinémaMercredi 8 décembre à 14h00 A partir de 8 ans $2 / $1 / gratuit pour les étudiants de l’IFC Lorenzo Mattotti (2019) Version française sous-titrée anglais Tout commence le jour où Tonio, le fils du roi des ours, est enlevé par des chasseurs dans les montagnes de Sicile Profitant de la rigueur d’un []
Bandeannonce . Vous regardez La fameuse invasion des ours en Sicile. Votre bande-annonce démarrera dans quelques secondes. Diffusions de La fameuse invasion des ours en Sicile . Samedi 06 Août
Toutcommence en Sicile, le jour où Tonio, le fils de Léonce, roi des ours, est enlevé par des chasseurs Profitant de la rigueur d’un hiver qui menace son
Lafameuse invasion de la Sicile par les ours - Pathé Présenté au Festival de Cannes et au Festival d'Annecy, le film d'animation se dévoile dans une première bande-annonce.
LaFameuse Invasion des Ours en Sicile (film) Préférence système (BD) Joker (film) Siegfried (BD) Jabberwocky, Fog (clip) Watchmen (série TV) Snowpiercer (série TV) Confidentialité et cookies : ce site utilise des cookies. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez que nous en utilisions. Pour en savoir plus, y compris sur la façon de contrôler les cookies, reportez-vous
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C’est à une sorte de spectacle de la commedia dell’arte que se livrent le saltimbanque Gédéone et la petite fille qui l’accompagne et l’assiste, cela afin de distraire le vieil ours qui les a surpris dans la grotte où ils ont trouvé refuge pour se protéger du mauvais temps. Les voilà donc racontant à leur manière l’histoire du roi des ours Léonce terrassé de chagrin depuis que son fils Tonio a disparu en dévalant un torrent. Neurasthénique, le roi ne se décide à sortir de sa léthargie que lorsque les membres de son clan lui suggèrent que son fils est peut-être vivant et qu’il est retenu au pays des hommes. Il n’en faut pas plus pour que Léonce retrouve de l’énergie, et cela au point d’engager une guerre contre les troupes du grand-duc de Sicile. Les hommes ont beau être munis d’armes et de munitions, les ours ne manquent pas d’imagination et, au terme d’une séquence prodigieuse qui met en parallèle des scènes de bataille et d’autres de numéros de cirque auxquels assiste le grand-duc, les ours parviennent à l’emporter et à éliminer leur prétentieux adversaire. Léonce non seulement retrouve alors son fils Tonio mais c’est lui qui prend le pouvoir au pays des hommes. Entre ces derniers et les plantigrades, s’instaure une période de bonne entente. L’histoire pourrait s’arrêter là, ce serait un beau happy end. Mais le vieil ours de la grotte pour qui Gédéone et sa petite assistante ont joué ce récit ne l’entend pas de cette oreille. C’est lui à présent qui s’empare de l’histoire afin de la mener à son terme. Car il n’est pas sûr du tout que les ours soient à leur place au pays des hommes. La narration s’aventure alors dans des tours et des détours de plus en plus fabuleux, au cours desquels interviennent, entre autres, un magicien, un serpent des mers et une jeune fille du nom d’Almérida. En fin de compte et de conte, ce que le film met en évidence, c’est que, lorsqu’il y a conflit entre l’homme et la nature, c’est toujours la nature qui finit par l’emporter. Et l’homme serait bien avisé de prendre au sérieux cette constatation. La leçon est dite, et elle l’est de la plus séduisante des manières, au moyen d’un film somptueux dont les personnages et les dessins font songer au Roi et l’Oiseau, le chef d’œuvre de Paul Grimault de 1953. 8,5/10 Luc Schweitzer, Tags Films, Films d'animation
La fiche Réalisé par Lorenzo Mattotti – Avec les voix de Jean-Claude Carrière, Leïla Bekhti, Thomas Bidegain – Animation – Italie, France – 9 octobre 2019 – 1h22 Tout commence le jour où Tonio, le fils du roi des ours, est enlevé par des chasseurs dans les montagnes de Sicile… Profitant de la rigueur d’un hiver qui menace son peuple de famine, le roi décide alors d’envahir la plaine où habitent les hommes. Avec l’aide de son armée et d’un magicien, il réussit à vaincre et finit par retrouver Tonio. Mais il comprend vite que le peuple des ours n’est pas fait pour vivre au pays des hommes… La critique du film Adapté du roman jeunesse que Dino Buzzati avait écrit en 1945 et qu’il avait lui-même illustré, La fameuse invasion des ours en Sicile est une animation très différente de ce qu’on peut voir actuellement. Elle peut paraître un peu surannée, si on la compare à des productions comme Toy story. Mais c’était aussi une volonté de Lorenzo Mattotti de réaliser une œuvre intemporelle séduisante. Il y a une vraie recherche esthétique, un travail remarquable sur les ombres et la profondeur. Mattotti s’est inspiré aussi bien de William Morris que de Giotto, mais aussi d’Orson Welles, pour réaliser une œuvre très naïve, qui a le même charme que les vieux jouets en bois, artisanaux. On retrouve la recherche esthétique qui caractérisait le chef d’œuvre qu’est Feux », que l’artiste dessina en 1984 et qui est considéré comme un sommet de la bande-dessinée picturale. Le film sortira le 9 octobre. Parallèlement à cette sortie, Albin Michel sort l’album du film, illustré par Lorenzo Mattotti. Bande-annonce Au cinéma le 9 octobre 2019
Il y a très longtemps, dans les hautes montagnes de Sicile, le fils du roi des ours disparut. Son père sombra dans le désespoir. A la tête de son clan, il marcha en direction de la ville dans l’espoir d’y retrouver l’ourson. L’odieux Grand-Duc et son âme damnée, le magicien De Ambrosiis, organisèrent la résistance. La troupe affronta l’armada velue qui déferlait et perdit les batailles. Commença un âge d’or où l’homme et l’ours cohabitèrent en paix. Hélas! A trop se frotter aux bipèdes cupides, les animaux perdirent leur innocence et frôlèrent la à Brescia en 1954, domicilié à Paris depuis des décennies, Lorenzo Mattotti est le Moebius italien. Dessinateur surdoué, maître des pastels, fin connaisseur de l’histoire de l’art, il produit une œuvre étrange et fascinante combinant une approche à la fois sensuelle et intellectuelle. Il a publié des bandes dessinées remarquables Feux, Docteur Jekyll & Mister Hyde, Guirlanda…, illustré Pinocchio et signé de superbes unes pour The New La Fameuse Invasion des ours en Sicile, adapté d’un récit pour la jeunesse de Dino Buzzati, le dessinateur signe un premier long métrage d’animation. Un émerveillement poétique et graphique couleurs splendides, jeux d’ombres virtuoses, riche en rebondissements on y croise des fantômes, le serpent de mer, un ogre…, débordant d’humour, de notations métaphysiques Etre mort, c’est curieux et pas désagréable on peut être partout» et de traits de sagesse Qui cherche son âne est souvent assis dessus». Le Temps Lorenzo Mattotti, comment avez-vous choisi d’adapter en dessin animé La Fameuse Invasion des ours en Sicile de Dino Buzzati? Lorenzo Mattotti Dino Buzzati est un pilier de ma culture. Sa technique narrative, son art de créer des situations mystérieuses, d’inventer des légendes étranges m’ont vraiment influencé. Quand on m’a demandé si je voulais réaliser un long métrage, j’ai tout de suite pensé à une histoire pour les enfants et trouvé que La Fameuse Invasion des ours en Sicile avait le potentiel d’un grand film d’animation. Vous pariez sur l’intelligence des enfants? Absolument. Je n’ai jamais mis en doute l’intelligence des enfants. Ils ne sont pas obligés de tout comprendre. C’est même important qu’ils ne comprennent pas tout, qu’ils projettent dans le film leur propre imaginaire. Une amie m’a dit que pour une fois sa fille n’était pas sortie du cinéma frastornée», sonnée par le bruitage, le rythme, le bombardement continu d’images et de blagues. Elle avait eu le temps de penser à l’histoire. Ce film a un rythme humain, les enfants peuvent apprécier ce qu’ils regardent. Généralement, on ne pense pas pendant les films d’animation, on en prend plein la gueule… Quelles sont vos références en matière de dessins animés? Les grands classiques de Walt Disney, ses films expressionnistes avec les jeux d’ombres, Fantasia, Pinocchio, Blanche-Neige. On a aussi pensé à Popeye pour la séquence avec les fantômes. Et à Yellow Submarine pour sa liberté graphique, ses séquences visionnaires, hallucinantes, psychédéliques… Topor et La Planète sauvage. L’atmosphère de certains films russes comme La Reine des neiges. Et, évidemment, Miyazaki, Mon voisin Totoro et Princesse Mononoké, ces films qu’on peut revoir dix fois sans jamais tout comprendre… Je voulais que La Fameuse Invasion ait l’énergie lumineuse de Miyazaki. Une lumière colorée, très limpide et très précise, car je déteste le brouillard et les contrejours. En faisant un film, le dessinateur solitaire devient chef d’entreprise. Une mutation difficile? Directeur d’entreprise, si, mais pas administrateur, ha ha. Je ne touche pas à la comptabilité et je n’organise rien du tout! J’avais envie de me remettre en question, de sortir de mon atelier, de voir si j’étais capable de créer quelque chose d’important, d’abouti et de populaire. Lire aussi Blutch et Mattotti font le printemps à Locarno Le cinéma se base sur le temps, la bande dessinée sur l’espace. Comment passe-t-on de l’un à l’autre? C’est très difficile. Les raccords d’un plan à l’autre, c’est vraiment compliqué pour un dessinateur. Les deux techniques sont presque contradictoires le découpage cinématographique exige une continuité visuelle, tandis que la bande dessinée doit créer un rythme dans l’espace. Avec le storyboardiste, on a fait de nombreux essais pour trouver le bon rythme, d’autant plus que je voulais une réalisation très classique. Comment puis-je transcender par le dessin la beauté de l’eau comme le faisait Tarkovski?» demandiez-vous. N’y êtes-vous pas arrivé avec les vagues de la mer? Oui, la mer est très graphique. Je ne voulais pas d’effets réalistes. J’ai essayé de travailler avec la force de l’illustration. Le chef des effets spéciaux, celui de La Tortue rouge, a fait bouger les vagues en deux dimensions. Des perspectives se sont créées qui donnaient toute sa profondeur à la mer. Faut-il se défier du réalisme? Pas nécessairement. Certains personnages, comme Almerina ou Gedeone, sont réalistes. Mais De Ambrosiis est un insecte. Les ours se réfèrent au monde des marionnettes. Les soldats, j’ai tout de suite pensé aux petits soldats de plomb. Le but est d’inventer un monde où tout est possible. Un roi ours, une jolie adolescente, un magicien de fantaisie. Ces éléments disparates fonctionnent ensemble. Almerina n’est-elle pas trop réaliste? Mais si je la représente sous les traits d’une marionnette, on perd le charme des jolies filles… Je crois qu’on a trouvé le bon équilibre. La musique est aussi colorée que l’image… Je connais depuis très longtemps la musique de René Aubry. Je voulais une musique colorée, une musique dansante, non la grande symphonie assommante qui accompagne ce genre d’histoires, et des instruments méditerranéens. La musique devait émaner des ours, des personnages, des paysages, respirer à travers les couleurs. Vous faites la voix de l’ogre. Ça vous amuse? On m’a un peu poussé. Au stade de l’animatique, on fait des essais pour les voix. J’ai fait l’ogre. On m’a dit C’est très bien, et l’accent italien fera rigoler.» Alors j’ai dit Bon, c’est vous qui prenez la responsabilité.» Mais je n’ai pas eu le courage de faire la voix dans la version italienne. Le français, c’est comme un Fameuse Invasion des ours en Sicile, de Lorenzo Mattotti France, Italie, 2019, 1h25.
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